De la possible invention d’un espace d’intimité chez le sujet psychotique : l’exemple de la musique - Université Côte d'Azur Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Connexions Année : 2016

De la possible invention d’un espace d’intimité chez le sujet psychotique : l’exemple de la musique

Résumé

Les auteurs de cet article s’attachent à cerner la notion d’intimité à partir de son absence constitutive chez le sujet psychotique. Le patient halluciné est envahi par la voix de l’Autre sans pouvoir s’en défendre. N’ayant pu constituer un point sourd intrapsychique, il lui est impossible d’accéder à cet espace psychique intime où l’Autre pourrait être tenu à distance. À partir de l’analyse de dispositifs mettant en jeu la musique, ils s’attachent à élucider en quoi la musique, prise dans une relation transférentielle, peut être précieuse pour offrir un abri, et permettre une certaine intimité là où elle est absente. La musique est alors comprise comme un « piège à voix » permettant d’offrir au sujet un espace où, d’« entendeur » de voix, il pourrait faire l’expérience d’être entendu par la musique. C’est dans ce retournement que s’« inventerait » une certaine intimité, sorte d’abri, permettant au sujet d’expérimenter un autre type de rapport à l’Autre.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-04518199 , version 1 (23-03-2024)

Identifiants

Citer

Virginie Jacob Alby, Jean-Michel Vivès. De la possible invention d’un espace d’intimité chez le sujet psychotique : l’exemple de la musique. Connexions, 2016, n° 105 (1), pp.123-132. ⟨10.3917/cnx.105.0123⟩. ⟨hal-04518199⟩
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