« Violence et recherche du compromis : le laboratoire de l’empire »
Abstract
Ce texte de cadrage développe l’idée que dans l’Ancien Régime, loin d’être une exception ou une anomalie, la violence constituait un des mécanismes de la formation politique des monarchies ibériques et une des expressions de la compétition sociale. La pluralité des acteurs impliqués dans ces processus impose aux structures impériales à la fois une nature polycentrique et une dynamique de compromis, où les diverses opérations de contournement et de transactions permettaient de négocier l’obéissance et de trouver des alliés actifs