Flaubert traité par Hyperbase
Abstract
Les données de Nancy sont restées celles que des bataillons de dactylos avaient dépouillées il y a trente ans, sur des bandes perforées. Le carton a fait place à la bande magnétique, puis au disque dur et enfin à la technologie du laser, tandis que la B.N.F. et FRANTEXT prenaient le relais du T.L.F., par l’entremise d’Internet. Mais les données initiales sont restées disponibles et elles demeurent à peu près fiables malgré l’injure du temps. Toutefois s’agissant de Flaubert elles ne sont pas complètes et nous avons eu recours à d’autres serveurs pour constituer le corpus : principalement le site ABU et un site dévoué à Flaubert et créé par J.B. Guinot. Nous laissons à ce chercheur le soin de préciser et de justifier les éditions choisies, que nous avons reprises sans autre forme de procès. Notre intervention dans les données s’est bornée à une harmonisation minimale, afin de disposer d’un corpus homogène.
En réalité nous avons constitué deux corpus, le second étant consacré uniquement à la correspondance de Flaubert, que D. Girard et Y. Leclerc viennent de publier sur Internet à partir de l’édition Conard. Certes une partie de cette correspondance était intégrée dans la première monographie, afin de donner une image plus riche de l’écrivain. Mais cette correspondance est si volumineuse qu’elle dépasse en taille l’ensemble des autres écrits de Flaubert et l’étude comparative que nous envisagions aurait souffert de cette disproportion, où le genre épistolaire aurait fait la loi. Il valait mieux que les genres et les œuvres où Flaubert s’est illustré soient représentés de façon équilibrée, afin de les comparer plus aisément. Et pareillement, en isolant la correspondance dans un corpus particulier, on se donnait le moyen de neutraliser le genre et le thème, pour mieux cerner la chronologie et l’évolution de l’écrivain.
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