Suma Qamaña, Saidha Enime : une anthropologie participative par l’image sur les perceptions de la nature et du Vivir Bien en Bolivie - Bibliothèque Europe-Amérique latine (REDIAL-CEISAL) Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2023

Suma Qamaña, Saidha Enime. : a participatory anthropology through images on perceptions of nature and Vivir Bien in Bolivia

Suma Qamaña, Saidha Enime. : una antropología participativa a través de imágenes sobre las percepciones de la naturaleza y del Vivir Bien en Bolivia

Suma Qamaña, Saidha Enime : une anthropologie participative par l’image sur les perceptions de la nature et du Vivir Bien en Bolivie

Résumé

In 2009, Bolivia introduced the concept of Vivir Bien in its Constitution. This indigenous concept, taken up by the government of Evo Morales, places nature and people within na interconnected and interdependent system. Its introduction in the political sphere raises questions about the ways in which indigenous knowledge is appropriated, and reconsiders the management of natural resources, agriculture, economy, education and, more broadly, social relations. The Bolivian government's political discourse is inspired by decolonial studies. It expresses a desire to break away from the hegemonic capitalist model, which is conceived as a colonizer of thought and nature. Indigenous knowledge is thus mobilized as a form of resistance against globalization. In 2010, the Bolivian government enacted the Law for the Respect of Mother Earth, which transforms nature into a real subject of law. The objective of this dissertation is to analyze how the concept of Vivir Bien has been appropriated through a participatory and multi-sited ethnographic survey in the department of La Paz. Through audiovisual workshops conducted with young Bolivians, this research questions the categories of Nature and Living-together through images. This visual anthropology of the narration of nature deploy the concepts of "framework of perceptions" and "ambiance" to question the ways of telling environment and nature.
En 2009, Bolivia consagró el concepto del Vivir Bien en su Constitución. Este concepto de origen indígena, retomado por el gobierno de Evo Morales, sitúa a la naturaleza y a las personas en un sistema de interconexión e interdependencia. Su importación a la esfera política plantea cuestiones sobre las formas de apropiación de los saberes indígenas y replantea la gestión de los recursos naturales, la agricultura, la economía, la educación y, más ampliamente, las relaciones sociales. El discurso político del gobierno boliviano inspirase en los estudios decoloniales. Expresa el deseo de romper con el modelo capitalista hegemónico, que se considera colonizador del pensamiento y la naturaleza. El conocimiento indígena se moviliza así como una forma de resistencia a la globalización. En 2010, el gobierno boliviano promulgó la Ley de Respeto a la Madre Tierra, que convierte a la naturaleza en un verdadero sujeto de derecho. El objetivo de esta tesis es analizar los modos de apropiación del concepto del Vivir Bien, a partir de un estudio etnográfico participativo y multisituado en el departamento de La Paz. A través de talleres audiovisuales realizados con jóvenes bolivianos, esta obra cuestiona las categorías de Naturaleza y Convivencia a través de la imagen. Esta antropología visual de la narración de la naturaleza moviliza los conceptos de "marco de percepciones" y "ambiente" para cuestionar las formas de contar el medio ambiente y la naturaleza.
La Bolivie a inscrit en 2009 le concept du Vivir Bien dans sa Constitution. Ce concept d'origine indigène, repris par le gouvernement d'Evo Morales, place la Nature et les hommes au sein d’un système d’interconnexion et d’interdépendance. Son importation dans la sphère politique amène à s’interroger sur les modes d’appropriations des savoirs autochtones, et à repenser la gestion des ressources naturelles, l’agriculture, l’économie, l’éducation et, plus largement, les relations sociales. Le discours politique du gouvernement bolivien s'inspire des études décoloniales. Il porte une volonté de rupture face au modèle hégémonique capitaliste, désigné comme colonisateur de la pensée et de la Nature. Les savoirs autochtones se voient ainsi mobilisés comme une forme de résistance à la globalisation. En 2010, le gouvernement bolivien promulgue la loi pour le respect de la Terre-Mère qui transforme la nature en un véritable sujet de droit. L’objectif de cette thèse est d’analyser les modes d’appropriation du concept du Vivir Bien, à partir d’une enquête ethnographique participative et multi-située dans le département de La Paz. À travers des ateliers audiovisuels menés auprès de jeunes boliviens, ce travail interroge les catégories de Nature et de Vivre-ensemble par l’image animée. Cette anthropologie visuelle des mises en récit de la nature mobilise les concepts de « cadre de perceptions » et « d’ambiance » pour questionner les manières de raconter l’environnement et la nature.
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Origine : Version validée par le jury (STAR)

Dates et versions

tel-04576178 , version 1 (15-05-2024)

Identifiants

  • HAL Id : tel-04576178 , version 1

Citer

Jordie Blanc Ansari. Suma Qamaña, Saidha Enime : une anthropologie participative par l’image sur les perceptions de la nature et du Vivir Bien en Bolivie. Anthropologie sociale et ethnologie. Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III, 2023. Français. ⟨NNT : 2023PA030002⟩. ⟨tel-04576178⟩
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