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. Je-suis-une-mère-d-'un-enfant, Je travaillais la laine, je fais écraser les grains de blé et d'orge, j'élève les animaux, je cueille les olives et je cueille le blé. Nous sommes pauvres, parfois on ne dîne pas. J'ai travaillé pour longtemps, et je travaille jusqu'à présent. Je tisse les tapis, le Klime et je gagne peu d'argent, Je fabrique du charbon aussi, j'utilise la Borma (un récépient fait du charbon et sert à cuire) pour cuire le couscous, le pain Tabouna, Kisra, le pain Ghanney

. Je-vis-dans-une-caravane,-mon-fils-est-un-malade-mental-et-le-mari-est-mort, J'occupe le rôle du père et de mère en même temps Dans notre village, la femme travaille chez elle. « Moi, je suis une femme de terre, je plante les oliviers, les pommiers, les abricotiers, les raisins, les coings, les haricots, les petits pois, le poivre, les tomates? Je sème du blé, de l'orge, des maies qu'on appelle le Sargoume, Je fais tout ». En parallèle, je tricote et je fabrique la Battania, le Klime, les tapis, je mixe à la main. Je conserve toujours les habitudes de mes parents

. Mon-mari-ne-veut-pas-que-je-travaille, Je tissais le Margoume et je vendais aux gens Maintenant j'ai 4 enfants et je ne trouve plus le temps, ni la tête pour travailler encore. Chaque femme peut choisir son style de vie, moi je refuse de m'appartenir ni au passé ni au présent moderne. J'ai mes propres habitudes et je crois en ça, Moi, je ne porte pas les vêtements traditionnelles. La femme doit porter ce qui couvre son corps, même les habits traditionnels qui sont plus conservateurs

. Je-suis-originaire, Ça fait 15 ans que je fais la couture Je l'ai apprise dans une usine, mais actuellement je travaille chez moi Je produits des anciens et des nouveaux modèles, je prépare les habits des mariées et autres, Je couds la Jebba, Lahreme, les bustiers et leurs pantalons pour mariées? ». Les femmes rurales demandent plutôt les vêtements traditionnels. Elles sont encore conservatrices de ces habitudes et coutumes, dans leur quotidien, leurs fêtes et manifestations

. Moi, je suis moderne dans mes choix vestimentaires et mon apparence mais je garde toujours quelques habitudes traditionnelles Je prépare encore les recettes maisons de grand-mère Je fais le Hrouss qui doit être omniprésent dans chaque cuisine à Gabés Une femme qui n'a pas de Hrouss n'est pas considérée une « vraie femme capable (Mra Horra ». Je fais le café traditionnel

J. 'habite-dans-la-campagne-le-kaddide, je mange des aliments naturels, je traits et je bois du lait de vache Je m'occupe de mes animaux et de ma petite ferme. Je cuisine à l'arabe, je prépare la Tabouna

. Actuellement, est pas demandée de nos jours. Les gens ne veulent plus l'utiliser sauf dans les fêtes de mariages ou dans les festivals ruraux. Mais ça reste toujours une oeuvre traditionnelle ancestrale qui doit être conservée dans nos habitudes, Même les touristes aiment ce genre de choses, et ça aide aussi à les attirer pour venir visiter nos régions

L. Filles-apprennent-À-tout-faire, Moi je suis vieille et je conserve toutes les habitudes traditionnelles, celles de ma mère et de ma grand-mère

«. Regardez-moi, L. Houli, and . Hreme, C'est moi, je ne change plus mes habitudes, je suis fière de mes origines rurales

F. Dans-nos, les gens portent les vêtements traditionnels mais ne protègent plus les anciens rituels de manifestation. Avant, les gens se rassemblaient dans les maisons arabes pendant une semaine. « La mariée était isolée dans sa chambre, ornée de rideaux rouges, de bijoux d'or et d'argent, elle portait le Hreme

E. De-même and . Fait, des choses magiques : « pour que la femme puisse avoir un enfant, elle mange du Couscous Maaffene qui comprend toutes les plantes, la viande de tête de mouton, Fayjel (une plante)

. Chez-nous-À-matmata, dans ses préparations du mariage, doit apporter un coffre qui comprend le cuir de la Gazelle, du K'hol arabe, du Swek, un miroir, un peigne, du sucre, de l'or. Sa mère lui met un composant traditionnel qui s'appelle Hjeb

. La-matière-première-est-tellement-chère and . Qu, on gagne juste ce qu'on a dépensé pour la production. L'État ne fait pas de subventions pour nous livrer les fils de tissage. On achète tout et, le vendeur achète à bas prix, si on n'accepte pas le prix, personne n'achete

. Rien-n-'encourage-À-faire-le-tissage, Toutes les femmes de cette région maîtrisent ce métier qui ne rapporte pas de profit. Les vendeurs profitent, connaissent les grands clients et s'implantent sur les marchés. L'État n'encourage pas à investir dans ce domaine. C'est une tradition qui finit par disparaître

. De, aident pas pour ouvrir la voie, ils ne viennent pas pour observer ce qui se passe, de savoir quels sont les besoins de la femme rurale et de voir comment les gens vivent ici

. La-matière-première-est-chère, État ne soutient que les femmes qui ont la carte verte (un diplôme qui reconnaît les femmes ayant ce métier et bénéficient d'une subvention pour acheter les matières premières de tissage) Ici, la plupart des femmes ont appris ce métier depuis leur enfance et n'ont pas de diplômes, elles ne sont pas instruites. Donc, ce n'est pas logique ce que l'État exige pour subventionner. Ainsi, les marchés d'exposition sont trop restreints

. Notre-activité-n-'est-pas-régulière, Elle n'est plus sollicitée actuellement. Tout le monde achète des choses sophistiquées, utilisent le plastique et le verre

J. Pris-mon-diplôme-et-je-suis-resté-À-la-maison, « Où vais-je travailler avec ce diplôme ? les usines ne font que la confection, Le croché est un métier traditionnel qui est en voix de disparition

. La-vannerie-est-un-ancien, métier qui s'impose partout et surtout dans notre région. Et l'État l'encourage. Généralement, les gens produisent et vendent, les commerçants achètent

. Je-fabrique-jour and . Nuit, je travaille beaucoup pour élever mes enfants orphelins Je fabrique des tresses pour faire des cordes, puis j'écrase ces cordes et je commence à tailler à la main pour aboutir à une oeuvre

. Je-fabrique-tout-type-de-margoume and . Et-je-tisse-la-laine, Je travaille beaucoup d'articles comme la Battania (une couverture que les femmes utilisent pour se couvrir avant de sortir), le Barnouss (un habit réservé pour les hommes contre le froid), la Kachabia (faite aussi pour les hommes pour se prémunir contre le froid d'hiver et la chaleur d'été), le Bakhnougue (un habit réservé pour les femmes mariées), la Farrachia

. Actuellement, je suis incapable de travailler car j'ai des problèmes de santé, mes doigts, mon dos me font mal Avec ce métier, je gagne mon pain quotient. J'ai travaillé les différents types du Margoume, les tapis. J'ai une patente de l'office de l'industrie traditionnelle. Je faisais ainsi le tissage

. Je-travaille-depuis-mon-enfance, Notre région est spécialisée dans le tissage et surtout la fabrication du Margoume. C'est rare de trouver ici une fille qui ne tisse pas. Je fais beaucoup d'articles, Margoume, Bakhnougue. Ce travail n'est pas rentable

J. Le-tissage-pendant-longtemps, C'est un travail difficile et fatiguant. La plupart des filles préfèrent travailler dans des usines et gagner un salaire

. Je-tisse-tout, L. Le-margoume, and . Bakhnougue, les tapis et tout le reste des articles artisanaux. Je tisse, j'achète la matière première et mon mari s'occupe de la vente

. Je-fais-le-tissage, Actuellement, je ne travaille pas régulièrement car je n'ai plus ni la force ni l'envie. Tout est cher

. Je-vis-avec-maman, Je gagne mon pain du tissage Je produits le Ragueme (un Type de Margoume) Je travaille chez moi. J'aime mon métier et je ne sais rien faire d'autre que le tissage

. Je-travaille-dans-la-confection-et-le-tissage, J'ai dirigé un atelier de 13 filles. J'ai été formée dans le tissage et j'ai eu mon diplôme. C'est moi qui ai introduit la fabrication du Ragueme à la région

J. Travaillé-dans-une-usine-de-tissage, Je n'ai pas eu de diplôme. J'ai quitté le travail. Actuellement, je fabrique chez moi à l

. Ça-fait-50-ans-que-je-ma-femme-travaille-la-vannerie, Elle a appris le métier de sa mère depuis qu'elle était était petite Elle fabrique les grands et petits chapeaux Ils sont trop demandés dans le sud. J'achète les fils, elle coupe, elle tresse et elle couds les tresses

C. Fait-10-ans-que-je-connais-ce-métier and . Fait-beaucoup-de-choses, des articles pour les mariées, des nappes de tables, des rideaux,? tout est en croché, j'ai vendu au crédit, mais les gens ne payent pas. C'est un travail mille fois fatiguant, j'ai mal au doigt, au dos, aux yeux, l'article me prend des jours pour le finir, les fils de fabrication et la fourniture de travail sont chers. Maintenant, je n'ai plus la tête à travailler

J. Instituteur, Après la retraite, j'ai commencé à travailler la vannerie avec ma femme Nous achetons les fils de halfa, et nous produisons ensemble. En réalité, c'est elle qui fait la partie la plus difficile, elle fait presque tout, et moi je couds les tresses et je vends. « C'est un travail de longue haleine, mais il est adorable, très intéressant, avec lequel j'ai appris à être patient et plus calme dans mon caractère, En plus, il me rend plus proche de ma femme ! (il le dit en souriant)

. Avec-la-vannerie, j'ai construis ma maison et j'ai élevé mes enfants. Ma femme m'aide à produire ce que je vends

. Je-travaille-et-je-vends, Je gagne peu de ce travail, trop de fatigue et peu d'argent. Le Margoume seul me prend beaucoup de temps et d'effort

. Celui-qui-achète-paye-moins-que-le, Les grands vendeurs nous exploitent beaucoup, ils achètent à moindre prix, puis ils vendent cher. Ils gagnent beaucoup car ils savent surtout comment commercialiser nos articles, Ils ont des relations avec plusieurs commerçants et même avec les touristes

. Je-vends-À-domicile, Je ne peux pas me déplacer pour vendre mes produits Mon frère ne l'accepte pas, il ne veut pas. Ici, les femmes qui tissent ne sortent pas pour vendre. Le marché local est loin, c'est un commerce réservé aux hommes

. Généralement and . Cher, en terme de matière première et de main d'oeuvre. Sauf que les vendeurs profitent de nous. Ils achètent à bas prix et n'encouragent pas à produire d'avantage. Rien ne nous encourage sauf la nécessité d

. Je-travaille-et-mon-mari-vend-au-marché-des-grossistes, Nous avons travaillé avec les grossistes Ils achètent à moindre prix et nous exploitent trop Je ne veux plus travailler, je n'ai plus le goût de tisser, ça devient vraiment difficile de vendre. Les vendeurs gagnent beaucoup car ils font leur business, achètent moins cher et vendent plus cher, ils se trouvent dans tous les marchés

J. Travaillé-en-sous-traitance, Le client me fournit la matière première et il me paye juste la main d'oeuvre. Il profite beaucoup, et refuse de payer au mérite Je gagne peu. Puis j'ai décidé de travailler seule, pour être libre. Malheureusement, je n'arrive pas à vendre tous mes articles. Ça devient difficile pour moi, je ne sais pas commercialiser. Je vends à mes voisins mais je ne gagne pas

. Généralement-dans-le-sud, la femme ne peut pas réussir toute seule, élargir ses affaires, et agir dans l'absolue. L'homme ne l'encourage pas, elle doit être dépendante de lui. Sans la présence de l'homme, la femme ne peut pas gérer son travail et vendre ses produits

J. Moi and . Vends-et-c-'est-elle-qui-fabrique, Les marchés de la vannerie sont nombreux à Gabès, ce métier est reconnu et trop développé Nous n'avons pas de problème de commercialisation, Tout le monde achète et tout le monde porte ce chapeau. C'est beau et traditionnel. En plus nous avons une clientèle partout, de Jendouba, Fernena, souk el Henna (marché). Ainsi, nous participons à des foires. C'est intéressant comme travail

. La-vente-des-crochés-est-occasionnelle, Mais on peut aller au marché pour exposer nos articles, sauf qu'il n'y a pas une demande excessive. « Les gens achètent directement des choses plus modernes, des modèles chinois, turques, mais notre production locale n'est pas trop demandée, malgré qu'elle est fine et originale. Les gens n'ont plus de goût

. Mon-mari-est-difficile-et-ne-veut-pas-que-je-sorte, C'est lui qui s'occupe de la vente. Il vend bien puisqu'il connaît le marché et les commerçants. C'est rare de trouver des femmes qui

C. 'est-moi-seul-qui-m-'occupe-de-la-vente, Ici, la vente dans le marché, c'est un métier d'hommes. Je connais beaucoup de commerçants

. Je-suis-veuve, La femme rurale travaille du matin au soir, elle ne se repose pas Elle fait le ménage, élève ses enfants et s'occupe de la cuisine. C'est fatal pour toute femme. Les gens ne conservent plus les traditions de leur habillement. Mais en ce qui concerne la cuisine et la gastronomie ils tiennent à conserver toujours le goût du passé. Mes filles ne sont pas encore mariées, elles m'aident dans tous les domaines. Chaque année, on prépare ensemble la provision de nourriture pour le ramadhan, On cuit l'orge, on le mixe à la main, avec lequel on prépare de la soupe en grande quantité qui nous sert pour longtemps

. Dans-notre-région, nous avons plusieurs plats traditionnels consistants et délicieux : la soupe d'orge à ramadhan, le couscous aux haricots et abricots, couscous avec du Helba, couscous au Mourchène. En plus, je prépare des recettes que je les vends à mes voisines : «Je fais sécher les abricots, puis les mets dans du sel et du l'huile et après je les vends dans des bouteilles comme ingrédients qui s'appelle le Fermès, Je prépare aussi les dattes concentrées. J'essore les dattes et je les mets dans l'eau pendant une nuit, elle devient noir

. Je-suis-une-mère-d-'un-enfant, Je travaillais la laine, je fais écraser les grains de blé et d'orge, j'élève les animaux, je cueille les olives et je cueille le blé. Nous sommes pauvres, parfois on ne dîne pas. J'ai travaillé pour longtemps, et je travaille jusqu'à présent. Je tisse les tapis, le Klime et je gagne peu d'argent, Je fabrique du charbon aussi, j'utilise la Borma (un récépient fait du charbon et sert à cuire) pour cuire le couscous, le pain Tabouna, Kisra, le pain Ghanney

. Je-vis-dans-une-caravane,-mon-fils-est-un-malade-mental-et-le-mari-est-mort, J'occupe le rôle du père et de mère en même temps Dans notre village, la femme travaille chez elle. « Moi, je suis une femme de terre, je plante les oliviers, les pommiers, les abricotiers, les raisins, les coings, les haricots, les petits pois, le poivre, les tomates? Je sème du blé, de l'orge, des maies qu'on appelle le Sargoume, Je fais tout ». En parallèle, je tricote et je fabrique la Battania, le Klime, les tapis, je mixe à la main. Je conserve toujours les habitudes de mes parents

. Mon-mari-ne-veut-pas-que-je-travaille, Je tissais le Margoume et je vendais aux gens Maintenant j'ai 4 enfants et je ne trouve plus le temps, ni la tête pour travailler encore. Chaque femme peut choisir son style de vie, moi je refuse de m'appartenir ni au passé ni au présent moderne. J'ai mes propres habitudes et je crois en ça, Moi, je ne porte pas les vêtements traditionnelles. La femme doit porter ce qui couvre son corps, même les habits traditionnels qui sont plus conservateurs

. Je-suis-originaire, Ça fait 15 ans que je fais la couture Je l'ai apprise dans une usine, mais actuellement je travaille chez moi Je produits des anciens et des nouveaux modèles, je prépare les habits des mariées et autres, Je couds la Jebba, Lahreme, les bustiers et leurs pantalons pour mariées? ». Les femmes rurales demandent plutôt les vêtements traditionnels. Elles sont encore conservatrices de ces habitudes et coutumes, dans leur quotidien, leurs fêtes et manifestations

. Moi, je suis moderne dans mes choix vestimentaires et mon apparence mais je garde toujours quelques habitudes traditionnelles Je prépare encore les recettes maisons de grand-mère Je fais le Hrouss qui doit être omniprésent dans chaque cuisine à Gabés Une femme qui n'a pas de Hrouss n'est pas considérée une « vraie femme capable (Mra Horra ». Je fais le café traditionnel

J. 'habite-dans-la-campagne-le-kaddide, je mange des aliments naturels, je traits et je bois du lait de vache Je m'occupe de mes animaux et de ma petite ferme. Je cuisine à l'arabe, je prépare la Tabouna

. Actuellement, est pas demandée de nos jours. Les gens ne veulent plus l'utiliser sauf dans les fêtes de mariages ou dans les festivals ruraux. Mais ça reste toujours une oeuvre traditionnelle ancestrale qui doit être conservée dans nos habitudes, Même les touristes aiment ce genre de choses, et ça aide aussi à les attirer pour venir visiter nos régions

L. Filles-apprennent-À-tout-faire, Moi je suis vieille et je conserve toutes les habitudes traditionnelles, celles de ma mère et de ma grand-mère

«. Regardez-moi, L. Houli, and . Hreme, C'est moi, je ne change plus mes habitudes, je suis fière de mes origines rurales

F. Dans-nos, les gens portent les vêtements traditionnels mais ne protègent plus les anciens rituels de manifestation. Avant, les gens se rassemblaient dans les maisons arabes pendant une semaine. « La mariée était isolée dans sa chambre, ornée de rideaux rouges, de bijoux d'or et d'argent, elle portait le Hreme

. Actuellement, C'est vrai, c'est un patrimoine qu'on doit protéger, mais la nouvelle génération ne trouve aucun intérêt à le faire. D'ailleurs, la fabrication des oeuvres artisanales et patrimoniales demandent du temps et de force, alors que les femmes aujourd'hui n'ont pas de temps, ni d'effort pour ça. Elles préfèrent travailler dans les usines pour avoir de l'argent. En plus, le patrimoine culturel est en train de disparaitre parce que peu de gens accordent d'importance à la culture, Nous sommes une société de consommation et on ne produit presque rien

. Mon-mariage-a-Été-réalisé-selon-les-traditions, . Melhfa-noire, . Hreme, B. Skhab, and . Blanc, C'était une fête de 7 jours et 7 nuits J'étais très contente et je veux refaire les mêmes rituels à mes filles, c'est très beau et ça reflète une identité spéciale de notre région. Malheureusement, le temps évolue et ces habitudes se lâchent petit à petit. Tout le monde veut rénover leur style de vie, d'habit, de gastronomie. La femme actuelle ne conserve plus les mêmes manières de préparer les réserves de sa cuisine

L. Plupart-de-mon-temps-je-le-passe-dans-la-cuisine, J'adore les choses traditionnelles, quand mes filles vont encore plus grandir, je vais leur apprendre tout Je dois transmettre mon savoir pour qu'elles le gardent après ma mort. Pour moi, tout repose sur la femme. C'est elle qui réduit. A cause de la sécheresse, le Halfa n'est plus productible en bonne quantité et la main-d'oeuvre est limitée. Pour la poterie, c'est pareil, le travail est en récession

. Le-patrimoine-culturel-est-valorisé-dans-notre-région, La plupart des femmes font renaître les habitudes qui datent du passé lointain. Elles font tout à la tradition, la cuisine à Gabès est totalement traditionnelle, la femme maintient toujours les détails, les recettes et les manières de préparer et de cuisiner, Elle fait la Mtabgua

E. De-même and . Fait, des choses magiques : « pour que la femme puisse avoir un enfant, elle mange du Couscous Maaffene qui comprend toutes les plantes, la viande de tête de mouton, Fayjel (une plante)

. Chez-nous-À-matmata, dans ses préparations du mariage, doit apporter un coffre qui comprend le cuir de la Gazelle, du K'hol arabe, du Swek, un miroir, un peigne, du sucre, de l'or. Sa mère lui met un composant traditionnel qui s'appelle Hjeb

. Par, Même les entreprises tunisiennes, les plus riches, ne veulent pas investir dans le domaine du patrimoine. L'année dernière, nous avons sollicité le groupe-chimique qui occupe une grande place à Gabès et contribue dans sa pollution, mais il a refusé de donner de l'aide pour soutenir nos actions et participation dans les foires. Puis nous avons contacté le gouvernorat, il nous a fourni des bus de transport, alors que la délégation n'a pas de budget suffisant pour financer

.. La-méditerranée, Le patrimoine culturel et sa diversité culturelle : cas de, p.49

N. Un-rôle, Les organismes non gouvernementaux, II, vol.4, p.86

I. Les-organismes-non, . Et-médiateur-stratégique....., O. N. Les, and .. , 89 III.1, p.89

.. De-recherche, 102 IV.1. Les variables de la recherche, IV. Formulation des variables et du modèle de propositions, p.102

I. La-mise-en-oeuvre-de-la-démarche-méthodologique and .. , 135 II.1. Une problématique construite sur terrain, p.136

R. De-la, 152 II.5.1. La grille d'analyse de la population locale, II.5. Le modèle d'analyse et de propositions, p.153

O. N. Avec-les and .. , croisé : la population locale et ses relations, p.188

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